Triage et réseautage sont au Sicovad
Trois nouveaux camions pour le Sicovad - Echos des Vosges - Epinal
Benoit Jourdain et ses collaborateurs devant l'un des nouveaux camions A 175 000 euros la pièce et avec leurs vingt-six tonnes, les trois nouveaux camions du SICOVAD en imposent. Flambants neufs ...
http://www.echo-des-vosges.fr/2018/04/trois-nouveaux-camions-pour-le-sicovad.html
Si la collecte et le tri des déchets n'ont rien de glamour, il n'en est pas moins évident qu'il faut assurer cette prestation indispensable afin de conserver aux Vosges leur esthétique remarquable et attractive. C'est donc à une association, à un partenariat, à un ... réseautage ( tentons le mot ) original que se sont livré le Conseil Départemental et le Sicovad, qui ont comme dénominateur commun le conseiller départemental et Président Benoit Jourdain. Mais aussi leur mode de financement: l'argent des contribuables.
Dans le cadre de perspectives électorales à moyen terme, ne sommes nous pas en droit de nous interroger sur le mélange des genres et l'endogamie entre deux structures aux objets bien distincts ?
Amusez-vous! Amusez-nous!
Vous me direz que si on donne un jouet aux enfants, c'est pour qu'ils s'amusent. Si on crée une structure sociale ou démocratique, c'est pour qu'elle existe et le fasse savoir. Faisons confiance à nos édiles pour dépenser nos écots au profit de leurs lisibilités réciproques, quitte à sortir un tant soit peu de leurs finalités sociales et administratives respectives.
Personnellement, afficher « Je Vois la Vie en Vosges » sur des camions poubelle ne me semble pas essentiel au service du traitement des déchets, pas plus qu'au développement touristique ou à l'identité des territoires.
Collecte, tri et réseautage sont sur un bateau, si réseautage tombe à l'eau, le bateau n'en continuera pas moins de flotter.
Rendez les sous!
Associer les vosgiens, excellents trieurs bénévoles et écologistes raisonnés, à la bonne gestion de leur entreprise parapublique - le Sicovad - laquelle doit optimiser ses ressources en permanence, dans un état d'esprit de gestionnaire des deniers d'autrui, ça, c'est une pratique utile.
Poursuivre la diminution du montant du prélèvement obligatoire constitué par la taxe d'ordure ménagère, disons de façon régulière - chaque année dans le meilleur des cas - ça, c'est un travail quantifiable. Qui ne nécessite pas de communication disproportionnée puisqu'il s'agit d'une démonstration par l'action.
Sinon, quoi de neuf?