"Comment que je me suis endormi au film Avengers !"

Hou! La belle tronche de premier des méchants

Blockbuster annoncé, Infinity War est une grosse machine à baston ( et à pognon ), avec des invraisemblances pitoyables qui nuisent à l'authenticité du film et au plaisir des cinéphiles amateurs du genre qui se seraient laissé berner par la pub comme des gamins de six ans.

On touche le fond, et on est lesté par 200 Kilos de déficit d'imagination du scénario.

Il faudrait pratiquement lire ce film au second degré pour trouver des moments cultes au milieu de ces clichés faciles ou inutiles et rebondissements poussifs.

Si certains y voient des moments iconiques c'est qu'ils ont abusé des smarties à amphètes et du pop corn à diabète. Beuark! Comment l'industrie du cinéma américaine fait-elle  pour polluer un moment mythique de la bande dessinée avec tant de médiocrité!

On ne dira jamais assez que le Round Up est toxique aux belles plantes aussi

Que les scénaristes soient flagellés en place publique!

Et vas-y que le Docteur Strange est incapable de jouer avec le temps pour mettre sa raclée à Thanos avec un bras dans le dos et en équilibre sur la tête, et vlam que les filles de Thanos - en théorie combattantes d'élites - se retrouvent affligées d' un mental d'adolescentes prépubères ( tout se perd mon bon monsieur, la faute aux pesticides, Gamora la verte avait bu un coup de trop de Round Up). Et bim, que Tony Starck pépère nous la rejoue amoureux fou - mais pas trop quand même - de Pepper Potts ( la vache comment Gwyneth Paltrow a mal vieilli ! Que font les maquilleurs ! Qu'elle déception, moi qui était fou amoureux d'elle dans le temps ) enduit qu'il est d'un fluide nanotecnologico-magique -trop beau- qui lui apporte le respect de son adversaire ( moi-pas-compris-ce-passage ) alors qu'il n'a plus grand chose d'Iron Man. On en rajoute sur l'étape cruciale de la baston chez les Wakandiens, qui était stratégiquement naze ( Hé Ho! c'est sensé être des extraterrestres super intelligents en face !) , Vision nous la joue tafiolle ramollie dans l'acide chlorydrique et anesthésié au formol  alors qu'il est sensé concrétiser sagesse et pouvoir... Star-Lord en abruti mou du bide, abonné aux plans foireux et aux décisions pourries s'en sort minable. Captain América barbu ( hypster techBro ) toujours aussi décalqué et à coté de ses pompes ( décidément la cryogénisation n'est pas la bonne solution pour les neurones ) disparait des écrans. Spider man se révèle sans intérêt ( il sait même pas viser correct les deux yeux de Thanos pour l'aveugler, amateur !) sinon que sa nouvelle tenue est trop swag et qu'il regarde trop les films d'Alien.

Ca a un petit coté safari vintage leur visuel non?

Mécréants de la pop-culture Comics!

Je passe sur l'évasion invraisemblable de Nébula ( clin d'œil ), l'allusion pipicaca de Rocket sur le nouvel œil de Thor ( re-clin d'œil 100% d'origine bac à sable ), la petite larme de papa Thanos ( bijou , va!) après avoir balancé sa fille chérie et consentante dans la cuvette - courage petite, ce n'est qu'un mauvais moment à passer ces 500 mètres de précipice qui te tuent en te laissant intacte ou presque et si photogénique-. Coup de chance qu'il l'ait eu sous la main, sa petite fleur des champs! Un oubli et hop! Il  aurait pu louper sa caillasse, sans rire. La fonte de la hache de Thor est gaguesque, les problèmes d'érection d'Hulk pathétiques, et l'amour impossible de Wanda la sorcière rouge m'a fait trop chialer, normal, je suis une madeleine hypersensible. On épiloguera pas sur la facilité des héros à se balader dans l'espace - trop forts- et le temps - ce sont des héros je vous dis!- il fallait bien que cela rentre dans les 2h35, sinon on se serait farci tout le long des voyages dans des capsules spatiales exigües en se goinfrant des facéties lourd-dingue à la Star Lord and Drax, les nouveaux Laurel et Stanley du show bizz spatial.

  Trop d'action, tue l'action

Ne survivent à la critique que Loki ( belle mort de Tom Hiddleston, depuis le temps qu'on l'attendait celle là !), Rocket ( il me rappelle mon chien), Mantis ( uniquement pour l'emblématique "nous, ça passe ou ça casse"), et la bonnasse Scarlett Johansson  ( elle a pas un peu trop maigri, elle?) à qui on ferait bien un jeu de main-jeu de vilain à la Hulk mais en restant rose bonbon.

A trop vouloir en faire... ça ressemble plus à rien. Un film construit que sur des seconds rôles et du gros méchant pas crédible avec sa psychologie du niveau d'un brin d'herbe.  Il ne manque plus que de voir arriver Superman et Wonderwoman sur un vélo et là on pourrait parler de film culte. Mon voisin de fauteuil de cinéma s'est endormi sans complexe. Heureusement qu'il ne ronflait pas en prime.

Pour changer du Death Pool, quand est ce que sort le prochain Deadpool qu'on se marre?

Satyricon