C'est des griffes au bout des doigts?

J'ai déjà eu l'occasion de relater l'inénarrable aventure que j'ai pu connaitre avec la Banque "P.". Pour ceux qui n'ont pas suivi, je rappelle que souhaitant déposer un chèque sur mon compte, cela s'est révélé impossible . Je n'avais pas mon numéro de compte chèque sur moi et le guichetier avait interdiction de le communiquer même sur présentation d'une pièce d'identité. Totalement irréaliste et hors sol. A une autre occasion dans cette même banque et ce même guichet spinalien ( rive droite pour vous aider à trouver, le long de la rue A.B. et de la rue T.), j'ai eu l'impertinence de demander un chéquier. En vain, impossible, totalement irresponsable. On ne pouvait m'en commander un nouveau car je n'avais pas fini le précédent ( par ailleurs égaré). Mais qui paye le chéquier? C'est la banque? Première nouvelle! Donc je ne fais plus de chèque de cette banque et je vote avec mes pieds. Je ne les y mets plus. Mes pieds et mes sous, quand il m'en reste.

J'ai rêvé d'une banque ... Normale. J'ai rêvé. Plouf-Plouf.

Avec zéro service, peut être que j'aurai zéro coûts? Tout debout je rêvais. Je viens de constater que depuis le premier janvier je me faisais prélever tous les mois 15 euros, sur ma nouvelle banque, sans avoir mon mot à dire. 180 euros de prélevés par an, pour quel service? Me faire déranger à midi une fois par mois par un démarcheur téléphonique qui me propose des placements très avantageux et indispensables? Ou un "X"ième rendez vous avec ma chargée de clientèle - que je croise tous les jours dans la rue- afin de ré-envisager mes besoins financiers? Tomber sur un service téléphonique exotique quand j'essaye de téléphoner à mon interlocutrice bancaire habituelle sur leur numéro bleu facturé au prix d'un appel local? Me casser le nez sur le rideau de fer de leur guichet à 17h01 ou à 7h55?

A suivre...

Marina Sampeigne

banque

Comment ma banque, elle va faire exploser sa marge, elle. Episode 1