Heinrich en Père Fouettard 2019 ?
D'humeur enjouée et constatant de l'absence de quelques conseillers d'opposition, Michel Heinrich s'est lâché dans les punchlines ou l'ironie taquine au dernier conseil municipal.
A croire que Patrick Nardin a besoin en plus d'un père spirituel d'un exemple de Père Fouettard en cette fin d'année?
Christophe Petit rebaptisé Dominique dans la presse, voilà qui permet d'ironiser en public sur le principal opposant de centre droit, et d'entrée de recréer un peu de lien social à peu de frais pour le premier adjoint au maire d'Epinal.
Pierre-Jean Robinot absent, c'est pour « mieux préparer les européennes » interroge Michael, en direction de la timide Cécilia Leroy du groupe Epinal autrement. Quant aux affiches des européennes sur les équipements urbains, il demande à Debout La France de cesser d'en mettre partout sinon il va sévir... Sauf qu'il doit confondre avec l'UPR d'Asselineau et la France Insoumise qui s'en donnent à cœur joie ces derniers temps. Mais comme ces derniers ne sont pas représentés au conseil municipal, on attrape le premier qui vient! « C'est une stratégie constante de pique-boeufs. C'est non constructif, provoquant et usant » confiait le chargé de mission du Grand Est pour Debout la France lorsque l'incident lui a été signalé. « Cela ne fait que renforcer ma conviction qu'il faut sortir Heinrich de la mairie aux prochaines municipales » témoigne Pierre-Jean Robinot.
Il y en aura pour tout le monde
Benoit Jourdain absent, c'est Afafe Rafiki qui se fait reprendre de volée, ayant l'impudence de s'interroger sur les frais de justice engagés par la commune pour défendre la SCI Les Lauriers, société civile immobilière qui portait le logement de fonction de l'ancien directeur Général des Services d'Epinal. Une SCI qui accessoirement lui appartenait avec son épouse, lui permettant de capitaliser 8 ans de loyer pour un montant de 112 850 euros. On ne connaitra pas le montant total des frais de justice engagés face à la Cour des Comptes et jusqu'au Conseil d'Etat depuis 2014. Mais on aurait préféré qu'elle s'appelle SCI de l'Olivier, car dans cette affaire il n'y a vraiment pas de quoi en tresser... des lauriers!