"...C'est dans le pire qu'elles sont les meilleures"

Alors les tafioles? On veux jouer?

Mon voisin qui a allègrement dépassé les 70 ans, Billy un ancien entrepreneur de menuiserie, ne se remets pas de la séparation avec sa femme, en cours de règlement par avocats interposés. Il est en train de virer à la misogynie de mauvaise foi, question de se rassurer en tentant d'avoir toujours le dernier mot. Paraphrasant Coluche, il a extrapolé au genre féminin la boutade bien connue: "Les femmes sont capables du meilleur comme du pire, etc...".

Et bien oui, c'est dans les pires situations que nous sommes les meilleures, nous, les femmes! Dans une période de crise, une fois la phase émotionnelle dépassée ( et à moins de tomber dans l'hystérie déconnectée des petites chochottes hyper-urbaines affectueusement qualifiées de dinde ou de quiche par les véritables matrones) nous sommes bien plus solides et pragmatiques que ces messieurs qui se statufient ou s'agitent vainement lorsqu'une situation sort de l'ordinaire. Ces messieurs peuvent pousser de hauts cris. Mais dés qu'une maladie ou un incident les touche, on frise l'apocalypse humain avec une mollette "auto centrage et affliction insupportable" poussée au maximum. Mal éduqués par leurs mères, vénérés comme des dieux, incapables de gérer dignement un intérieur, leurs enfants et un métier, ces messieurs peuvent s'inspirer des capacités héréditaires de notre genre. Sans exagération féministe: la polyvalence et la résilience c'est nous!
En conclusion et parodiant Sacha Guitry, permettez que j'affirme que nous les femmes, on est contre les hommes, tout contre.

Marina Sampeigne