Que ce soit sur le plan national ou municipal on constate une crispation déplacée de l'exécutif qui intrigue. Au national, notre bon Président qui n'a jamais su gérer les conflits sociaux en général et celui des Gilets Jaune en particulier, s'auto persuade qu'il a la seule bonne attitude à avoir avec le maintien du cap et un raidissement policier qui frise la limite du délit d'opinion proche des démocratures. Et à Epinal, notre bon maire a dernièrement fait preuve d'une mesquinerie un peu raide, en retirant sa délégation à Christophe Petit, sous prétexte que ce dernier a annoncé sa candidature aux municipales dans une liste d'ouverture.

OK Corral ou conseil municipal?

Rien à dire au jeunot qui nous préside, de toute façon il ne lit pas le canard du coin, et il est condamné au conformisme hyper communiquant qu'il s'est choisi pour sa campagne propre sur lui avec le « sourire ultra-brite ». Mais bien que n'étant pas aussi âgé que Michel Heinrich, je me permet de souligner que le pluralisme et la manifestation d'une opinion divergente, ce n'est pas une agression ou une déloyauté qui oblige à des mesures de rétorsion, violentes sinon ridicules.

Christophe Petit en lice pour les municipales

Christophe Petit en lice pour les municipales

Le retrait de délégation: tu captes le concept?

Un nouveau retrait de délégation ( après celle d'Afafe Rafiki il y a un an pour cause de trop grande proximité avec Benoit Jourdain, lequel avait bénéficié du retrait de Christophe Petit aux départementales) qui a le mérite de propulser Jacques Grasser ( un « petit jeune » de la politique qui ne pensait qu'à prendre du recul pour enfin gouter aux joies de la retraite...) à un poste plus honorifique qu'opérationnel. Un concept municipal et personnel du « bâton et de la carotte » qui dénote la fébrilité des préparations aux municipales encore en cours. Ceux qui pensaient à tort que l'exercice du pouvoir n'est pas solitaire et hégémonique, ont capté maintenant.

Jacques Grasser l'édile qui retrouve la délégation à la culture

Jacques Grasser l'édile qui retrouve la délégation à la culture

Huguette est remontée comme une horloge

« C'est comme au jeu de Go » précise Huguette rencontrée au Centre Culturel, qui affirme apprécier Christophe Petit pour sa proximité et son ouverture d'esprit. « le joueur essaye d'entourer l'adversaire ou de le cantonner. En politique cela marche parfois et je suis déçue de constater que Michel est aussi étriqué d'esprit. Christophe c'est un médecin, chef d'entreprise, musicien et animateur du club de réflexion Cogitus. Il est cordial, accessible et cultivé. Il a beaucoup fait pour rajeunir la vie locale dont la fête des Images. Ce n'est pas le grand Jacques qui va pouvoir prendre le relais au pied levé. Ce sera une figuration jusqu'aux municipales et c'est dommage pour la ville ».

C'est pas simple pour Patrick Nardin

Francis et les lendemains qui chantent

« Comme dit la chanson il n'y a pas de sauveurs suprêmes » enseignant retraité et plutôt de gauche, Francis qui taquine le chant et la palette de couleurs à l'occasion, n'y va pas par quatre chemin pour caractériser la municipalité. « J'ai vraiment l'impression qu'on est menés par une élite conservatrice qui baigne avec délice dans une boucle de clientélisme déférent et d'entre-soi. Mais nous sommes dans une ville réelle et un monde laborieux, avec des envies et des émotions renouvelées. Nos concitoyens ont besoin de politiquement incorrect, de participer, pas d'être instrumentalisés par une représentation plan-plan non soumise au contrôle des citoyens. Même si la gauche est laminée, qu'est ce que c'est que cette bourgeoisie municipale dont la cohérence est liée à son immobilisme et au soutien de son vétéran qui s'agrippe aux cénacles du pouvoir territorial. Le dégagisme ce n'est pas un mythe, place aux jeunes, la retraite c'est pour tout le monde. Même si c'est un second couteau, c'est avec Christophe Petit qu'on va progresser car il n'a pas de passifs, d'ascenseurs à renvoyer ou de squelettes dans le placard ».

Et les municipales ne sont pas officiellement lancées...

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Le conservatisme n'est pas une ligne politique