Faut pas se fier aux apparences...

Avec le recul et beaucoup de cynisme, on pourrait avoir une relecture des événements à la Plenel ou la Onfray. Même que l'horreur ne serait qu'un malheureux quiproquo.

D'abord c'est pas de leur faute aux jeunes. Ils sont tombés par hasard sur un stock de pétoires chinoises qu'ils ont voulu essayer ailleurs qu'en Belgique question de ne pas gêner les voisins. Tout à leur affaire, ils ont embarqué une paire de copains syriens fraîchement arrivés, lesquels pensant mettre la dernière ceinture top-mode bling-bang Giorgio Armani, se sont un peu fourvoyé avec une gaine amincissante totale au TATP maison. La fine équipe d'amateurs de convivialité rigolarde s'est faite embringuer par des connaissances motorisées d'amis de voisins de cousins, délinquants mytho- psychopathe, fainéants défoncés au cannabis et n'ayant plus rien à perdre, à aller voir un match de foot international incontournable à Paris. Mais qu'avaient oublié de réserver leurs places! Malheureux, trop dépités qu'y sont! Z' y vont louper le match! Fébriles d'énervement, les invités s'allument une cigarette salvatrice et boom! Plus de match! C'est ballot...Leur premier et dernier jour à Paris. Même pas eu le temps de voir le godemichet Eiffel.

Evidemment, les potos ont pas apprécié l'esquive maladroitement explosive de leurs invités syriens et du cousin. Fumasses de se retrouver avec de la chair à pâté en guise de compagnie ils n'ont rien trouvé de mieux que de manifester leur mauvaise humeur direct à Paris. D'abord quelques coup de pétoires en mode HEAT pour se la jouer à l'américaine, et se donner un peu d'en train. Et vous savez comment que c'est, une plaisanterie poussant l'autre... D'abord dans les vitrines, ensuite dans les voitures, après dans les pattes de tous ces fumeurs qui puent sur les terrasses et les pas de porte de salles de concert...C'est normal, c'est comme qui dirait un défoulement naturel de jeunes qui vire au pénible dirait Taubira. Ben surtout que... Incidemment ça a dérapé. Pas qu'un peu. On a passé le cap de la taquinerie pour tomber dans le lourd pas drôle. On enchaîne le poinçonnage kalashnikovien avec les vigiles de l'entrée ( ils regardaient tout le monde bizarrement, tant pis pour eux!), quelques balles de plus et pas des perdues. Et puis tant qu'on y est, zut! On vide le chargeur, ca fera moins à ramener à la maison ce soir, et bobonne m'engueulera pas de laisser trainer mes chargeurs partout. Ensuite, que les parisiens soient pas beaux joueurs et vous gâchent le plaisir d'une partie fine entre copains enfouraillés en vous envoyant le Raid, c'est pas cool. Pis, la soirée a été écourtée sauvagement par des policiers vénère vu que les heures de nuit sont pas bien payées par la maison poulaga, et qu'au syndicat ya que des planqués incapables de défendre les droits des fonctionnaires.

A taquins, taquins et demi. Rideau, fin de récré. Même pas d'oreille à tirer pour amener les gamins chez leurs parents à coup de pompe au derrière. Les oreilles étaient restées collées au plafond. Et les parents habitent trop loin. Perplexe je reste. Comment voulez vous que dans ces conditions Paris reste la première destination touristique mondiale? Mêmes pas capables d'un accueil festif, d'une hospitalité basiquement moyen-orientale autour d'un rezzou tradi, un bon couscous ou d'une confraternité rédemptrice et apaisante. La qualité de vie à la française n'est plus qu'un antique souvenir. Je ne vous adresse pas mes félicitations messieurs du gouvernement.

Heureusement que l'on peut encore faire un peu de dérision, cela soulage...